Le Gouvernement a mis en place un système avancé de surveillance maritime au Bénin depuis 2018. Cette initiative vise à protéger le transport maritime et à garantir la sécurité de tous les usagers. Le Contre-Amiral Fernand Maxime AHOYO, responsable de la Préfecture maritime, a récemment échangé avec des journalistes pour faire le point sur ces avancées.

Face à l’augmentation du trafic illicite et de la criminalité dans les eaux béninoises, qui décourageaient les investisseurs étrangers, un système de surveillance maritime est devenue essentiel. Un dispositif qui a été pleinement opérationnel en 2024.

À cet effet, des installations ont été mises en place pour surveiller en continu l’ensemble les espaces maritimes du pays. Grâce à plusieurs radars de dernière génération situés à Grand-Popo, Ouidah, Cotonou et Sèmè-Kraké, toute la façade maritime est désormais couverte. Le Préfet maritime a précisé que « nous pouvons surveiller et détecter même au-delà de nos frontières ».

Le système permet également de suivre les activités sur le terminal pétrolier de Sèmè. Il peut être mis à jour facilement pour intégrer d’autres capteurs. Uneautre avancée majeure est la capacité de discriminer deux navires simultanément grâce aux nouveaux radars. Ce qui permet une détection précise des activités illicites.

Grâce à ces efforts, le Bénin n’a pas enregistré d’attaques de navires depuis 2020.Avec ce système de pointe, la Préfecture maritime remplit efficacement ses trois missions principales : assurer la sécurité maritime, prévenir les activités illicites et protéger l’environnement marin.

En conclusion, ce dispositif offre aux investisseurs étrangers un environnement sécurisé pour développer leurs activités, contribuant ainsi à l’amélioration économique et sociale du Bénin.