156 millions de dollars ; c’est le montant d’urgence que recherche le Ghana. Fonds qui permettront de couvrir les déficits d’un certain nombre de programmes nationaux résultant du gel de l’aide de l’Agence américaine pour le Développement International (USAID) par les États-Unis. L’annonce a été faite à travers une déclaration rendu publique le 11 février 2025 par le porte-parole du gouvernement Ghanéen Felix Kwakye Ofosu.

Le gel de ce l’aide de l’USAID impact plusieurs programmes de santé particulièrement préoccupants selon la présidence Ghanéenne.

D’une valeur de 78,2 millions de dollars, ce déficit concerne en effet des programmes de prévention du paludisme ; les soins de santé maternelle et infantile ; la santé reproductive ainsi que la nutrition. Il compromet aussi les soins pour le VIH/ SIDA à travers une limitation à l’accès aux tests sérologique, aux médicaments antirétroviraux de même que les mesures préventives.

Le Président ghanéen, John Dramani Mahama, a demandé au ministère des Finances de rechercher d’urgence cette somme afin de couvrir ce manque qui pourrait « éviter l’impact négatif de la suspension du financement de l’USAID ». Comme solution palliative, le Président Mahama a instruit, le ministère en charge des finances de prioriser les interventions urgentes tout en mettant en place des solutions de financement immédiates.

À noter que les soins de santé et l’agriculture du Ghana ont été les principaux secteurs bénéficiaires de l’aide de l’agence américaine. Agence dont le Président Trump a qualifié les activités de frauduleuses et corrompues. Il a ainsi nommé le secrétaire d’État Marco Rubio à la tête de cette institution par intérim, qui a par la suite ordonné une suspension immédiate de 90 jours du financement de presque tous les programmes d’aide à l’étranger, y compris l’USAID.