Projet ARCEPE-AHINADJÈ : un appui stratégique pour les femmes du secteur agroalimentaire au Bénin

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Prévu pour une durée de six (06) ans, ARCEPE-AHINADJE est le fruit d’un protocole d’entente IFEV entre le Bénin et le Canada portant sur l’entrepreneuriat féminin. Il impactera les femmes entrepreneures de toutes les couches sociales et communes du Bénin. Dans le processus de concrétisation dudit projet, le Ministre Véronique TOGNIFODÉ a conduit du 12 au 15 novembre 2024, une mission pour finaliser les derniers ajustements.
Avec un financement de 13,4 millions $CAD, soit 5,8 milliards FCFA ; ce projet impactera plus de 15 000 femmes des groupements féminins évoluant dans le secteur agro-alimentaire ; suivis par le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance. Ainsi, le Bénin a orienté le projet sur l’accroissement des activités génératrices de revenus et leur viabilité, leur contribution à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois décents ainsi que la réduction de la pauvreté.
À cet effet, une première réunion a été tenue avec le délégataire du projet au Canada, le « Développement International Desjardins » DID ; afin de valider les principes et modes de fonctionnement de leur partenariat.
Cependant, initié par le Gouvernement béninois, le projet AHINADJE a pour objectif de favoriser l’adaptation et la résilience aux changements climatiques des entreprises du secteur agroalimentaire dirigées par des femmes, tout en accroissant la performance, la rentabilité et la création d’emplois de ces petites entreprises.
En outre, ce projet mettra un accent particulier sur les filières agricoles ayant le plus grand potentiel de contribution à une croissance économique verte, prospère et inclusive, notamment le soja, l’aviculture, le maraîchage, l’ananas.
Par ailleurs la Ministre Véronique TOGNIFODE et le sous-ministre canadien du développement international, Christopher MACLENNAN, ont porté leurs intérêts sur diverses problématiques. Notamment l’éducation, la santé maternelle ; la nutrition de la petite enfance ; la santé sexuelle et reproductive ; la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ; la législation pour les personnes handicapées ; l’assurance maladie aux plus pauvres, le renforcement de capacités des acteurs de la microfinance et la digitalisation.