Mémoires de Melania Trump : la First Lady défend avec véhémence le droit à l’avortement

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« Le droit fondamental d’une femme à la liberté individuelle, à sa propre vie, lui confère l’autorité de mettre fin à sa grossesse si elle le souhaite. » affirme la Première Dame sans équivoque. Melania Trump décide enfin d’exprimer les convictions qu’elle a porté en elle, tout au long de sa vie d’adulte.
L’ancienne première dame prend le contrepied de son mari et du parti républicain, défendant avec ferveur « le droit de choisir » des femmes dans ses mémoires, à paraître le 8 octobre, révèle le quotidien Le Guardian. Elle évoque la restriction du droit de la femme à l’interruption volontaire de grossesse.
Selon la First Lady, « Il est impératif de garantir que les femmes aient l’autonomie de décider d’avoir des enfants selon leur préférence, en fonction de leurs propres convictions, sans aucune intervention ou pression de la part du gouvernement ».
À un mois d’un scrutin dont l’un des principaux enjeux sera la défense de l’avortement, Melania Trump jette un pavé dans la mare. Melania Trump, qui exprime rarement ses opinions politiques publiquement, fait ici une exception notoire.
« Restreindre le droit d’une femme de choisir d’interrompre une grossesse non désirée revient à lui refuser le contrôle sur son propre corps », écrit-elle, dans un langage proche des positions démocrates défendues par Kamala Harris et Tim Walz.
Qui est Melania Trump ?
Née en Slovénie, Melania Knauss a travaillé comme mannequin à New York à la fin des années 1990, avant de rencontrer Donald Trump en 1998 et d’obtenir une carte verte réservée aux « talents exceptionnels » en 2001. Si ce pass convoité est souvent réservé aux scientifiques, il peut également être obtenu par des athlètes ou des artistes. Elle est depuis 2005, l’épouse de Donald Trump. À la suite de l’élection de celui-ci à la présidence des États-Unis, elle a été la Première Dame des États-Unis, du 20 janvier 2017 au 20 janvier 2021.
Un référendum sur l’avortement en Floride
Depuis une loi signée par Ronald Dion DeSantis ( Gouverneur de la Floride en 2019), l’avortement est interdit après six semaines – et après 15 semaines en cas de viol ou d’inceste. Après avoir recueilli suffisamment de signatures, les défenseurs de l’avortement ont obtenu une consultation populaire pour amender la Constitution de Floride et autoriser l’IVG jusqu’à la viabilité du fœtus, soit autour de 24 semaines. Pour être adopté, l’amendement devra être ratifié par 60 % des électeurs.
Dans une interview à NBC, fin août, Donald Trump avait répété qu’il trouvait le délai de 6 semaines « trop court ». Mais après la colère des anti-avortement, il a finalement changé d’avis et assuré qu’il voterait contre la proposition. Il semble toutefois certain que le couple Trump sera en désaccord sur la question que les Floridiens devront trancher le 05 novembre.