Justice Numérique : les Commissaires de police et les OPJ renforcent leurs capacités autour des missions du CNIN et du BCEJ

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Dans le cadre de l’amélioration continue des pratiques judiciaires, le tribunal d’Abomey-Calavi a accueilli la 4ᵉ réunion de commandement de l’année judiciaire. Cette rencontre, présidée par le procureur Camille A. Fade, a permis d’outiller les Commissaires de police et les officiers de police judiciaire (OPJ) sur les apports du CNIN et du BCEJ dans la conduite des enquêtes.
Initiée par le parquet d’Abomey-Calavi, cette réunion de commandement s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement des OPJ et de renforcement de leurs aptitudes techniques face aux exigences procédurales actuelles.
Au cœur des échanges : les missions du Centre National d’Investigations Numériques (CNIN), acteur essentiel face à la montée des cyber infractions, et du Bureau de Coopération et de l’Entraide Judiciaire (BCEJ), structure clé dans la gestion des dossiers transfrontaliers. Les intervenants ont souligné les outils et ressources que ces structures mettent à la disposition des unités pour renforcer l’efficacité des enquêtes.
Par ailleurs, le parquet a fait le point sur la mise en œuvre des instructions précédentes, notamment sur des sujets sensibles tels que la gestion des accidents de circulation, des scellés, des objets saisis, des registres, ou encore l’organisation des déferrements. Le procureur a insisté sur l’importance des comptes rendus réguliers, du respect des procédures de garde à vue et de la rigueur dans l’établissement des procès-verbaux et états mensuels.
Professionnalisation continue des OPJ
Pour Camille A. Fade, cette rencontre traduit la volonté du parquet de hisser la qualité de l’enquête judiciaire à un niveau conforme aux enjeux actuels. « Le constat est bien là. Les réunions de commandement portent leurs fruits et les OPJ en témoignent. L‘activité de la police judiciaire s’améliore vu que les OPJ sont davantage outillés. Nous allons continuer à travers nos échanges à améliorer le niveau d’assimilation, de compétence et rendre plus aptes nos OPJ face aux défis procéduraux dans ce contexte de complexités sécuritaires et pour offrir une justice de qualité au service de nos populations », a-t-il affirmé.
Enfin, il a rappelé le rôle stratégique des OPJ dans la mise en œuvre de la politique pénale. Des maillons essentiels de la chaîne judiciaire.