La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a achevé, ce jeudi 30 janvier, sa deuxième session ordinaire de l’année 2024, tenue au siège de l’institution. Ouverte le 19 septembre dernier, les travaux ont porté sur plusieurs dossiers majeurs, notamment la régulation des médias, l’attribution des cartes de presse, l’opérationnalisation de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et la création d’un Bureau de vérification de la publicité.

27 rapports ont été examinés au total. Dix décisions essentielles ont été adoptées pour l’avenir du paysage médiatique. L’appel à candidatures pour la nomination des directeurs des organes de presse publics ; le fonctionnement et la visibilité de l’institution étaient également au menu des discussions.

Lors de la restitution des travaux, en présence des représentants d’associations professionnelles et des organes de service public, Roukiatou Bio Fai et Basile Tchibozo, tous deux rapporteurs, ont détaillé les principales actions menées. La HAAC « est désormais comme un cordonnier bien chaussé », a affirmé Édouard Loko, le Président de l’institution ; soulignant la nécessité de constitutions solides pour assurer un cadre médiatique structuré et performant.

Le soutien de l’État, un impératif pour la presse

Le Président de l’institution a aussi abordé la question du financement des médias, mettant en lumière les arriérés accumulés. « Nous avons pratiquement neuf ans de dettes, ce qui représente une somme importante. Nous en avons besoin et, dorénavant, nous commencerons à les récupérer », a-t-il présicé.

Parmi les avancées, le président de la HAAC a salué la révision du règlement intérieur de l’institution et la réduction du nombre de commissions, une mesure stratégique visant à optimiser son fonctionnement. Ce qui témoigne de la volonté de la HAAC à adapter ses actions aux enjeux du secteur.