La Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMa), partenaire clé du programme Azôli, accueille 1.200 bénéficiaires pour une formation de six mois. Une immersion qui entre dans la vision du Gouvernement à travers ledit programme, d’insérer en emploi salarié ou en emploi indépendant, au moins 50.000 jeunes âgés de 18 à 30 ans, peu ou pas instruits, à l’horizon 2025.

Ils sont 480 stagiaires en conduite d’engins agricoles ; 320 en irrigation agricole ; 200 en mécanique d’engins agricoles et 200 en fabrication d’équipements de transformation agricole provenant des 77 communes du Bénin.

En dehors de la SoNaMa, à Esmer Academy d’Allada, 1.000 jeunes suivent des stages dans des filières comme les énergies renouvelables et la mécatronique. Bientôt, 1.000 autres jeunes seront formés à BioPhyto, une entreprise qui valorise des ressources locales afin de promouvoir une agriculture durable. Les tests de sélection ont eu lieu fin février 2025 et les stages commenceront fin mars.

Ceux qui ne sont pas retenus pour les programmes d’immersion continueront à bénéficier de séances préparatoires à l’embauche grâce aux équipes de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et aux Unités Locales de Promotion de l’Emploi (ULPE).

Pour Angèle Tokin, stagiaire à la SoNaMa ; « c’est comme un rêve (…). J’ai choisi la conduite d’engins agricoles pour montrer que conduire un engin agricole n’est pas seulement une affaire des hommes. ».

Il faut noter qu’à ce jour, le programme Azôli, lancé par le Gouvernement et soutenu par la Banque mondiale via le Projet d’Inclusion des Jeunes (ProDIJ), a fait bénéficier près de 37.000 jeunes.