Les produits de grande consommation enregistrent une baisse des prix sur les marchés dans certaines villes du Bénin. C’est ce que révèle l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTAD) dans son rapport hebdomadaire sur l’évolution des prix des produits de grande consommation et leurs variations dans plusieurs villes principales.

Selon les observations de l’INSTAD, la période du 23 au 29 septembre 2024 a été marquée par une baisse des prix des denrées de grande consommation telles que le maïs séché, l’igname, la tomate fraîche et le piment frais. Les prix du maïs séché en grains ont diminué sur les marchés des villes de Natitingou et de Lokossa, tandis qu’ils sont restés stables dans les autres villes échantillonnées. Cette évolution s’explique, selon l’INSTAD, par la disponibilité accrue du produit sur ces marchés. En ce qui concerne l’igname, le rapport indique que les prix continuent de baisser sur l’ensemble des marchés visités. Une chute des prix qui s’explique par la période de récolte en cours. Quant aux prix de la tomate et du piment frais, ils sont également en baisse dans toutes les villes échantillonnées. Ces variations sont attribuées aux importations en provenance du Togo et à la production locale provenant des régions du Mono, Couffo, Atlantique, Ouémé et Donga, précise le rapport.

Enfin, les prix de l’essence frelatée, communément appelée « kpayo », ont baissé dans les villes de Porto-Novo, Bohicon et Lokossa, mais sont restés stables à Cotonou, Parakou et Natitingou. Ces variations sont liées à l’efficacité des circuits d’approvisionnement, selon le rapport.

Quelques hausses de prix observées

Par ailleurs, quelques augmentations des prix des produits de grande consommation ont été constatées sur les marchés. Le prix du gari a augmenté dans les marchés de Cotonou et de Bohicon, mais est resté inchangé dans les autres villes observées. D’après le rapport, cette hausse est liée à une pénurie de manioc, la matière première essentielle pour sa production.

L’oignon frais rond a également vu ses prix augmenter sur tous les marchés parcourus. Cette hausse est due à une réduction de l’offre, causée par la saisonnalité et des difficultés d’approvisionnement en provenance du Niger.

Pour conclure, le rapport souligne que les variations de prix observées sur d’autres produits sont principalement dues à des spéculations.