CAMeC-Bénin et CATO : un partenariat pour des litiges mieux gérés

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Une collaboration stratégique s’apprête à se formaliser entre le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Bénin (CAMeC-Bénin) et la Cour d’Arbitrage du Togo (CATO). Jeudi 10 décembre, les deux institutions ont tenu une rencontre en présence du Secrétaire Général de la CATO et du Président du CAMeC. Objectif : renforcer les modes alternatifs de règlement des litiges et offrir aux acteurs économiques béninois et togolais des solutions rapides, efficaces et adaptées.
Le CAMeC-Bénin et la CATO entendent collaborer pour dynamiser la pratique de l’arbitrage et de la médiation dans leurs deux pays. Cette initiative, motivée par les besoins croissants des opérateurs économiques en matière de règlement de litiges commerciaux, vise à bâtir un environnement des affaires plus sécurisé et prospère.
Par conséquent, les ambitions de ce partenariat sont essentiellement de « mettre en place un projet de travail pour les années à venir entre le CAMeC et la CATO et voir ensemble ce que nous pourrions instituer pour faire avancer les modes alternatifs de règlement des litiges entre nos deux pays. Entre le CAMeC et nous, je crois que les Béninois sont un peu plus avancés, et ça nous permet de réfléchir à ce que nous améliorons au Togo. », a résumé Espoir Comlan Assogbavi, Secrétaire Général de la Cour d’Arbitrage du Togo.
En outre, le partenariat inclura des échanges de « Best Practices », des formations pour les arbitres et médiateurs, ainsi que la mise en place de recommandations spécifiques pour résoudre les litiges commerciaux transfrontaliers.
Pour Alain Amoussoukpevi, Président du CAMeC-Bénin, les deux pays étant proches « géographiquement, culturellement et économiquement, il était nécessaire que nous puissions établir des partenariats solides entre nos institutions. Nous avons des arbitres et des médiateurs de très grande qualité qui peuvent être utiles à nos deux centres. Le but est de pouvoir apporter des solutions concrètes aux entreprises de nos deux pays. »
Une alliance qui permettra sans doute de réduire les contentieux et de promouvoir un climat des affaires plus serein, essentiel pour le développement économique durable des deux pays. Dans les prochains jours les deux institutions planifieront la signature d’un mémorandum de partenariat et de collaboration. Une feuille de route pour 2025 sera également élaborée, avec des actions concrètes telles que des échanges de compétences, des séminaires et des initiatives communes.