Accord mondial sur les pandémies : désormais les Gouvernements s’unissent pour mieux faire face aux futures crises sanitaires

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Les États membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont franchi une étape décisive en adoptant, par consensus, le premier accord mondial sur les pandémies lors de la 78e Assemblée mondiale de la Santé. Cette décision est le fruit de plus de trois ans de négociations, fortement influencées par les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19.
Cet accord vise à améliorer la capacité des pays à se protéger contre les menaces pandémiques à venir. L’adoption du document intervient alors que les situations d’urgence sanitaire se multiplient.
Les défis rencontrés par de nombreux pays ; où des réductions significatives de l’aide bilatérale perturbent gravement les systèmes de santé, ont été mis en lumière. Dans au moins 70 pays, des patients n’ont pas accès aux traitements nécessaires, des établissements ferment et des travailleurs du secteur médical perdent leur emploi. Par ailleurs, les citoyens doivent aussi faire face à une hausse des dépenses liées à la santé.
Cependant, « le monde est plus sûr aujourd’hui grâce au leadership, à la collaboration et à l’engagement de nos États membres qui ont adopté l’Accord historique de l’OMS sur les pandémies », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS. Il a également insisté sur l’importance d’éviter que nos sociétés et économies ne soient vulnérables face à des crises similaires ; tout en soulignant la victoire que représente cette adoption pour la santé publique et l’action multilatérale. Crises qui pourraient aussi être perçues comme une opportunité d’évoluer vers une autosuffisance durable. À ce propos, « l’OMS s’efforce d’aider ces nations dans cette transition cruciale », a affirmé le Dr Tedros.
En somme, cet accord mondial constitue un cadre contraignant pour mieux prévenir et répondre aux futures crises sanitaires. En parallèle, l’Assemblée a également abordé le problème du déficit en personnel de santé. Le monde pourrait faire face à une pénurie de 11 millions de professionnels d’ici 2030. Cette situation nécessite des actions urgentes pour renforcer nos systèmes de santé.