Le Bénin et ses partenaires internationaux signent un mémorandum pour le financement climatique

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Le Gouvernement du Bénin, en collaboration avec des partenaires internationaux, a signé un Mémorandum-Cadre pour renforcer les réformes et mobiliser des investissements pour un développement durable. C’était lors des Assemblées de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington, DC. ce vendredi 25 Avril 2025.
La signature de ce livre s’inscrit dans la continuité d’une vision ambitieuse présentée lors de la Table ronde sur le financement climatique à Cotonou en juillet 2024 et approfondie durant la COP29 à Bakou. Plus précisément, ce cadre a pour objectif de promouvoir des politiques climatiques communes et de débloquer un financement climatique à grande échelle pour le pays.
Il représente donc une avancée majeure dans l’intégration de l’action climatique dans la planification macroéconomique du Bénin, tout en mobilisant des capitaux publics et privés pour soutenir ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et ses Objectifs de Développement Durable (ODD) et s’appuie sur les réformes instaurées par le programme de Résilience et de Durabilité convenu avec le FMI en décembre 2023.
Parmi les initiatives déjà engagées, le Fonds pour le Développement International OPEC a promis 30 millions d’euros, tandis que l’Union européenne prévoit une contribution de 28 millions d’euros en 2025, avec d’autres financements attendus en 2026.
Romuald Wadagni, Ministre d’État chargé de l’économie et des finances du Bénin, a déclaré : « Ce Mémorandum-Cadre marque une étape majeure vers un Bénin plus résilient face au climat. Avec nos partenaires au développement, nous renforcerons nos institutions et mettrons en œuvre des projets à fort impact pour un avenir plus vert. »
De plus, ce cadre permettra également de coordonner les efforts entre le Bénin et ses partenaires au développement autour d’objectifs clés tels que le renforcement des capacités institutionnelles pour élaborer des politiques climatiques efficaces ; l’alignement des instruments financiers sur les objectifs climatiques et de développement à long terme ; l’amélioration de la transparence et le suivi dans la gestion du financement climatique.
Il faut souligner que ce mémorandum-cadre est le premier du genre, réunissant plusieurs partenaires de développement comme la Banque mondiale (incluant la BIRD, l’IDA et l’IFC), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque Asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB) et le Fonds OPEC.