L’ananas « Pain de Sucre » produit au Bénin, interdit de consommation en France

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L’interdiction de vente en France a été prononcée pour des raisons de « contamination chimique » ou de « concentration élevée de résidus de pesticides », selon le site Rappel Conso. Il ressort des analyses effectuées sur des ananas en provenance du Bénin que ces produits contiennent des contaminants chimiques et des taux de résidus de pesticides qui dépassent le seuil autorisé.
Deux fiches de rappel concernent ces ananas originaires du Bénin et vendus en vrac en France. La première fiche concerne les ananas Pain de Sucre sans marque, avec pour référence 3276558494302. Ces ananas, contenant des traces de contaminants chimiques, ont été vendus en vrac depuis le 4 juin dans des magasins Carrefour en France. La seconde fiche concerne les ananas Pain de Sucre de la marque Topexo, portant le code-barres 3760146740020. Ces ananas présentaient des résidus d’éthéphon, un composé chimique qui accélère la croissance et le mûrissement des plantes.
Le député béninois Éric Houndété, informé de la situation, a interpellé le gouvernement béninois à l’Assemblée nationale, notamment sur la question des intrants utilisés dans la chaîne de production de l’ananas béninois ainsi que sur les mesures envisagées pour non seulement remédier à cette situation mais aussi repositionner le produit sur le marché international.
Depuis ce vendredi 28 juin 2024, le directeur général de l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), Épiphane Hossou, a été démis de ses fonctions par le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui. Il est remplacé par Conrad Kanmadozo, qui prend les rênes de cette agence chargée de garantir et de contrôler la qualité et la sécurité sanitaire des produits à tous les maillons de la chaîne alimentaire.
Par ailleurs, les autorités sanitaires françaises recommandent à ceux qui ont acheté ces produits de ne pas les consommer et de les retourner au point de vente. Elles rassurent tout de même sur leur disponibilité à poursuivre la collaboration avec les fabricants afin de déterminer les origines exactes des contaminations et prendre les dispositions nécessaires pour éviter tout risque pour la santé publique.