Comme promis lors de son discours électoral, plus de 1,4 millions de personnes dont 102 migrants Béninois sont dans le viseur du nouveau président des États-Unis d’Amérique Donald Trump pour une expulsion massive. L’annonce a été faite à travers un document du Service de l’Immigration et du Contrôle des douanes des États-Unis (ICE).

Qualifiés de « non citoyens avec ordres d’expulsion définitifs », ces personnes inscrites sur la liste des migrants à rapatrier atteignent un nombre total de 1.445.549 à la date du 24 novembre 2024.

Une opération de grande ampleur avait été menée peu après l’investiture de Donald Trump pour les migrants en situation irrégulière d’après la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Ainsi, en Afrique on dénombre 41 886 migrants en situations irrégulières. Note-t-on en tête de liste, des Somaliens (4090) et des Mauritaniens (3822). Ces expulsions concernent également les Nigérians (3.690) ; les Ghanéens (3.228) ; les Guinéens (1.897) ; les Camerounais (1.736) ; les Éthiopiens (1.713) ; les Sénégalais (1.689) ; les Sierra Léonais (1.563) ; les Libériens (1.663) ; les Égyptiens (1.461) ; les Kényans (1.282) ; Les Ivoiriens (1.224) ; les Maliens (929) ; les Nigériens (642) ; les Togolais (427) ; les Burkinabé (303) ; les Béninois (102) etc. La liste compte un seul ressortissant de São Tome-et-Principe, trois Comoriens et cinq Malgaches.

À souligner que les pays d’Amérique Latine comme le Mexique ou encore la Colombie comptent la majorité des expulsions, les vols militaires de rapatriements des migrants concernés ont déjà commencé dans certains pays.

Elle est considérée comme « l’une des plus grandes campagnes d’expulsions de l’histoire de l’Amérique ».